Il n'y avait rien de naturel dans ce que l'on éprouvait.
 
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 pixie — and if everything collapsed ?

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AuteurMessage
Pixie Ange Andersen
Pixie Ange Andersen
Sleepless


▪ depuis quand ? : 22/05/2011
▪ conneries : 9
Féminin
▪ venue au monde : 27/04/1989
▪ et l'âge ? : 34
▪ localisation : En cours, devant la télé ou à une soirée.
▪ groupe : Sleepless
▪ humeur : :D

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MessageSujet: pixie — and if everything collapsed ?   pixie — and if everything collapsed ? EmptyDim 22 Mai - 5:49

Who Am I ?

© source
Identity.
nom du personnage ; Andersen. Comme l'auteur des contes~
prénom(s) du personnage ; Pixie Ange
âge du personnage ; 21 ans.
date de naissance ; 27 Avril 1989.
personnalité sur l'avatar ; Ellen Page.
groupe ; « sleepless »
lié(e) ; Non.
son origine ; Suédoise.
sa nationalité ; Suédoise.
son occupation ; Etudiante en droit, troisième année.


Where do I come from ?
I'm no angel.

    Pixie ? Vous voulez que je vous parle d'elle ? Oké ben tvois Pix' cey une meuf un peu chelou qui... Hem.
    C'est bon, t'énerves pas Pixie. Je vais être une gentille narratrice et te décrire comme il faut aux monsieurs et aux madames. Oui, te décrire... Ce qui fait que tu es comme tu es aujourd'hui, c'est bien ton histoire non ? Alors voilà ce qu'on va faire. On va coller des petits morceaux de ton passé ensembles, et ils verront ton visage se dessiner en mosaïque, bouts colorés de toi. Mais je vais tout de même leur expliquer un peu qui tu es, si tu veux bien.


    When I was young...
    Enfant, Pixie évoluait comme tant d'autres dans cette petite bulle de douceur affective, vous savez, cette attention permanente que l'on vous porte, ces mains qui sont toujours là pour effacer vos larmes, ces bras pour soutenir, et ces lèvres pour vous embrasser ou vous raconter des histoires le soir, quand vous étiez bien au chaud sous la couette, les yeux écarquillés mais remplis d'étincelles. Pixie était aimée, choyée, gâtée, protégée depuis toute petite. Dès qu'elle voulait quelque chose, elle n'avait qu'à le demander et ses parents lui offraient l'objet de son désir. C'est tellement confortable, tellement simple quand on possède tout ce qu'on veut, vous savez, cette impression de puissance, cette sensation qui nous souffle que l'on n'a qu'à claquer des doigts et le moindre de nos voeu sera exaucé. Pixie était une princesse, la vie une bonne fée. Elle était heureuse.
    - Maman, Maman ! Je peux avoir ce collier s'il te plaît ?
    - Bien sûr ma chérie, mais... C'est tout de même un collier assez lourd pour toi. Un collier de dame.
    - Tu ne veux pas !
    L'enfant lance un regard empli de larmes vers sa mère, les bras croisés, l'air boudeur.
    - Mon ange...
    La femme se baisse, embarassée, et viens dégager un mèche rebelle, caressant la joue de sa fille en la repoussant derrière l'oreille de celle-ci.
    - Tu sais bien que je ne peux rien te refuser. Tu es bien trop mignonne pour cela, chuchote la mère, comme si elle faisait à sa fille une grande confidence.
    Les yeux de l'enfant s'agrandissent et elle se tait, troublée. Elle retrouve cependant bien vite son insouciance.
    - Tu me l'achètes alors ! Youpii !
    Elle se dégage des bras maternels et éclate de rire, heureuse. La petite fente qui s'est ouverte dans son coeur, elle l'ignore pour le moment, toute à sa joie présente.
    Quelques minutes plus tard, les passants voient dans la rue trottiner une fillette, un collier de valeur autour du coup et des étoiles dans les mirettes.

    Miroir, mon beau miroir, suis-je la plus belle ?

    Pixie a grandi, embelli. Elle est au lycée à présent.
    C'est elle, la fille populaire, celle qui s'avance dans les couloirs avec crainte, sachant ce qui l'attend ; c'est elle, celle que toutes les filles envient, voire jalousent ; c'est elle, celle que tous les garçons regardent et rêvent d'embrasser, d'aimer, de posséder. C'est elle ; mais cela ne la rend pas heureuse, bien au contraire. Et pas seulement parce que la jeune fille n'aime pas être au centre de l'attention, mais surtout parce que la fissure dans son coeur s'est agrandie jusqu'à devenir une crevasse, un gouffre. Elle est un funambule qui danse entre ciel et terre, sur un filin usé. Elle pense son monde si fragile, si dépendant de l'enveloppe qu'elle habite. D'épaisses boucles brunes qui descendaient alors jusqu'au coude, des traits fins, délicat, une peau claire et douce, un corps de femme qui contient un esprit de petite fille apeurée.
    Pixie n'a pas changé pour tout, mesdames et messieurs. C'est sa peur qui a prit de la place, qui la maintient au stade d'enfant craintive, qui observe les autres avec un regard curieux et envieux. Les gens ne comprennent pas. De quoi te plains-tu, Pixie ? Tu as tout, pourtant. Tout ce que les autres rêveraient d'avoir : des parents attentionnés et aimants, des amis, des conquêtes en abondance, de bonnes notes, un avenir quasi-assuré. Oui, que demander de plus ?
    C'est un matin brun, un matin ordinaire. Pixie sort de son cours de biologie, pas bien réveillée. Une fille l'agrippe et l'emmène dans les toilettes des filles. On entend des cris, des insultes, des protestations, des bruits sourds. Alors que quelques amis pensent à aller voir ce qu'il se passe, la cloche sonne. Seule l'une des amie de Pixie, la plus fidèle, se décide à rater le cours suivant et à porter secours à son amie. Sandra a un mauvais pressentiment. Elle voit l'autre fille sortir en courant des toilettes, la tête baissée. De plus en plus inquiète, elle entre, entend des sanglots étouffés.
    - Pixie, tu es là ?
    - O-oui je...
    - Je peux entrer ?
    - Non ! S'il-s'il te plaît, dis aux professeurs que je ne viendrai pas en cours aujourd'...
    - Je m'inquiète pour toi tu sais... Dis-moi au moins ce que tu as.
    - Tout va b-bien. Vas-y vite, tu vas rater le cours de maths, on a contrôle, et...
    - Je m'en fous, Pixie. Ne sois pas ridicule, laisse-moi entrer...
    Sandra appuie sur la poignée de toutes ses forces. Le verrou cède, la porte s'ouvre d'un seul coup. Pixie pousse un petit cri étouffé et se cache le visage des mains.
    Son amie s'approche doucement, lui prend les poignets avec douceur.
    - Pixie.
    L'autre secoue la tête lentement. Mais elle n'a pas la force de résister.
    - Je t'en supplie... Ne dis rien.
    Un grand bleu s'étale sur sa joue gauche. Les deux filles restent silencieuses pendant un moment, Pixie les yeux baissés, Sandra fixant l'autre sans un mot. Au bout d'un moment, sa voix brise la silence.
    - Tu en as d'autres ?
    - D-deux autres.
    - Où ça ?
    Elle fait glisser son pull en silence, dévoilant à Sandra un deuxième bleu, puis un troisième, dans son dos.
    - Ca va. Ils sont moins graves que celui que tu as au visage... Je dois reconnaître que c'est n'est pas bien joli à voir.
    Pixie sursaute, comme piquée par une aiguille invisible. Les larmes se remettent à couler sur ses joues blèmes.
    - Qu'est-ce que je vais faire ? Qu'est-ce que je vais faire ?!
    Sa voix monte dans les aigus sous l'effet de la terreur, sa respiration s'accélère.
    - Ce...C'est juste des bleus, Pixie, dit Sandra, surprise, d'une voix qui se veut rassurante.
    - Tu ne comprends pas !
    Ses yeux s'écarquillent, elle s'étouffe sous l'effet de la panique. Son corps se dérobe sous elle, et puis tout devient noir. Elle sent vaguement des bras qui la rattrapent, la voix de Sandra comme au bout d'un long tunnel, qui prononce son nom. La version officielle : elle se sera évanouie après être tombée dans les escaliers.
    "Pixie ! Pixie !!"
    Pixie.
    Tu es bête, Pixie. S'ils savaient, est-ce qu'ils t'en voudraient toujours ? Est-ce qu'ils t'envieraient encore ?


    Un jour, mon prince viendra.
    De plus en plus de Liés apparaissent aux quatres coins du globe, tandis que les scientifiques s'interrogent sur l'origine problable de cette étrange "épidémie". Une chose est sûre : à partir du moment où l'on est lié, il nous est impossible de nous sépa...

    La jeune fille éteint la télé brusquement, puis pousse un long soupir, le regard dans le vide. Tant de gens qui avaient enfin trouvé l'âme soeur, tellement de gens qui touchaient du doigt le bonheur. Mais pas Pixie. Toutes ses amies, une à une, avaient trouvées cette personne dont à présent elle ne pouvaient simplement plus se passer. Mais pas Pixie. Toutes continuaient pourtant "Si tu savais Pixie, tu es tellement chanceuse !". Chanceuse ?
    "Comment peuvent-elles dire ça", pense-elle. Elle voit toujours et encore son monde comme un château de carte, instable, qui pourrait s'effondrer au moindre courant d'air... C'est peut-être ça que tu es, Pixie. Tu es la princesse d'un château de cartes, toi qui rêve d'un prince, de celui qui t'appellera mon amour, ma douce, ma chérie, mon adorée, mon ange, Angie. Il viendra t'arracher à ton donjon, à ta terreur sur son beau cheval blanc, il t'aimera pour tout ce que tu es et te chérira toujours. Ce sera lui, ni plus ni moins. La bonne personne. N'était-ce pas le principe des Liés ? Pour Pixie, ça l'était. Elle est un peu idéaliste notre petite ; elle peut pas envisager le fait que les Liés puissent ne pas toujours s'entendre, alors le fait qu'il puisse se haïr la dépasse complètement.
    Pixie cherche. Elle voit les visages défiler, les visages de tous ceux qu'elle a aimé, comme si elle était à bord d'un train qui prenait de la vitesse, ça va de plus en plus vite, et les traits s'estompent, se fondent dans le paysage. Et c'est reparti pour un tour ma chère, aller, je t'emmènerai plus loin tu verras, je te rendrai heureuse, ce bonheur que tu n'arrives pas à atteindre, je te le rendrai accessible, qui sait si je ne serait pas celui que tu attends ? Elle lit tout cela dans leurs yeux et les aime toujours plus fort, toujours plus passionnément, mais sans jamais être totalement rassurée. Après tout, vous connaissez le problème des coeurs tendres ? Non seulement ils s'amourachent en un éclair, mais en plus ils mettent plus de temps encore à se reconstituer. Un jour il sera brisé trop fort pour qu'elle continue à sourire, un jour elle aura trop mal pour arpenter ce chemin dont elle ne voit pas la fin.
    Il y a toujours cette beauté, qui, loin de s'être estompée, ne lui procure plus le même succès à présent qu'elle est entrée à la fac (ce qui n'est pas du tout pour lui déplaire). Depuis de longues années, elle entend tellement de compliments sur son physique qu'elle s'est mise à douter de chaque chose avec intensité. Car Pixie, pauvre enfant, est persuadée qu'on ne l'aime que pour cela. Qu'il s'agisse de ces amis, de sa famille ou de parfaits inconnus, dès que l'on s'intéresse à elle, Pixie se met automatiquement à penser que c'est à cause de son apparence. Et cela la ronge. Elle en prend soin, de ce physique, par peur que tous l'abandonnent. Elle ne fait pas de sport pour éviter de se blesser ; chaque petite égratignure la fait devenir hystérique. Pixie est intelligente cependant, et elle soigne avec autant de concentration cette facette là d'elle même, dans l'espoir qu'on la remarque aussi pour cela. Mais à chaque fois, les regards qui se posent sur elle ne trompent pas. Ils en disent soudain bien plus que les paroles, et Pixie se contente d'afficher un grand sourire en réponse.
    Ah oui, cela je ne vous l'ai pas encore dit. J'y viens.

    Que pourrait-elle faire d'autre ?
    Il ne s'agit pas d'hypocrisie, non, c'est un masque qui n'en est pas un, un tic qu'elle adopte machinalement, se croyant obligé de montrer cette figure de jeune fille épanouie et souriante. Ne serait-ce que pendant ce rituel de salutation que tous, vous connaissez : "Salut". "Qu'est-ce que tu as ?" "Ça va ?" "Dis-moi ce qui ne va pas..." Que répondre ? Ces questions, Pixie les imagine, elle imagine parfois la scène si elle laissait libre court à son désarroi ; mais elle ne peut pas, quelqu'un de normal doit toujours sourire, sourire sourire sourire sourire sourire. Tout va bien. Elle se cacherait presque derrière cela, refusant de montrer quand elle va mal, même à ses propres parents, par peur de leur réaction, elle ne veut pas les inquiéter. Une jeune fille se doit d'être toujours de bonne humeur, ou du moins de faire semblant, parce qu'elle craint trop d'ennuyer les autres, de les embêter, de leur déplaire, alors que son être entier clame "Aimez-moi, aimez-moi, aimez-moi s'il vous plaît". Alors elle fait tout pour être appréciée, que voulez-vous ?

    Parallèlement, c'est quelqu'un qui a toujours peur de s'engager dans quelque chose d'elle-même, persuadée qu'elle le ratera. Mais si vous lui proposez, elle ne refusera pas ; elle ne sait pas refuser. On joue à un jeu de cartes ? Oui. Elle va perdre, c'est évident. On a un devoir à rendre ? C'est vrai...elle ne sera pas dans les temps. Le garçon le plus beau de la fac n'a pas encore de cavalière pour le bal de fin d'année ? Ah. Elle n'essaie même pas de lui demander. Pixie a tellement peur de l'échec qu'elle finit par renoncer, alors qu'elle aurait très bien pu réussir.
    Dans ses projets, c'est la même chose. Le matin, elle se lève avec des idées de choses à accomplir bourdonnantes dans le crâne, il faut faire ceci, celà et puis çà. Cinq minutes plus tard, enveloppée dans une couette chaude, regardant la télé, Pixie laisse le temps s'écouler, Pixie passe son temps libre à faire peu de choses, elle ne voudrait pas en faire trop. Elle se décourage avec tant de facilité, pour elle c'est joué d'avance, quoi qu'elle entreprenne. Et elle soupire. Puis sourit. Et laisse son existence la balloter, et elle finit par s'en accommoder. Il faut croire qu'elle a une bonne étoile parce que pour le moment, tout lui rend son sourire.
    Alors elle se laisse traîner d'un lieu à l'autre, parfois ce sont ses jambes qui la guident toutes seules. Et elle assiste à ses cours, s'en sort bien dans cette passion du droit qu'elle se découvre, apparemment gagante au loto des études, c'est Papa et Maman qui ont fait tourner la roue, bien sûr. Et elle passe de fête en fête, danse, rit, s'illumine. Elle vit sa vie au jour le jour, comme elle peut, comme si elle jetait par terres le vase de son exitence sans oser regarder si les morceaux épars s'étalent d'une façon qui permettrait qu'on les recolle.




[FICHE TERMINÉE pixie — and if everything collapsed ? Pikachu___by_Bestary]
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Aurélien de Suresnes
Aurélien de Suresnes
All I Need


▪ depuis quand ? : 08/02/2010
▪ conneries : 281
Masculin
▪ venue au monde : 14/12/1994
▪ et l'âge ? : 29
▪ localisation : faraway.
▪ groupe : « all i need »
▪ humeur : i don't know.

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MessageSujet: Re: pixie — and if everything collapsed ?   pixie — and if everything collapsed ? EmptyMar 24 Mai - 16:07

Bienvenue sur le forum ! Ton code est bon, je le valide. C'est Autumn qui devra s'occuper de ta fiche, mais je ne pense pas qu'il y aura de problème.
À très vite !
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http://twowordsnineletters.tumblr.com/
Anonymous
Invité



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MessageSujet: Re: pixie — and if everything collapsed ?   pixie — and if everything collapsed ? EmptyMar 24 Mai - 16:51

Bonjouuur.
J'ai halluciné quoi ! PIXIE. Elle était trop choute. Tu la rends adorable, t'as tout compris et même tout ce que j'ai pas dit 8D (mais genre). Bref, ta fiche est parfaite, et je suis sûre que la gosse va bien s'épanouir et va réussir à faire quelque chose d'elle-même. ça promet de jolis rps.
Et j'adore Pika à la fin.

Amuse toi bien ! N'oublie pas de te présenter dans le flood. Quand j'aurais fini mes concours et fait le tri dans mes forums, je veux violer rp avec Pix <3
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MessageSujet: Re: pixie — and if everything collapsed ?   pixie — and if everything collapsed ? Empty

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