Il n'y avait rien de naturel dans ce que l'on éprouvait.
 
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 À tout à l'heure mon chéri ! - De quoi ?

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Graham Walter
Graham Walter
Sleepless


▪ depuis quand ? : 05/02/2010
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MessageSujet: À tout à l'heure mon chéri ! - De quoi ?   À tout à l'heure mon chéri ! - De quoi ? EmptyDim 1 Aoû - 16:21

    Le maître d'école appréciait l'odeur du bitume mouillé et des arbres humides. Il se plaisait à suivre du regard les passants en bottes et parapluie. Le tonnerre le faisait sourire et le son des gouttes l'apaisait. Graham aimait la pluie. Ce fut de bonne humeur qu'il sortit de la voiture, qu'il faillit ne pas verrouiller, sur le parking du magasin d'ameublement. Pourtant Graham perdit de son aplomb en réalisant la foule d'acheteurs, la parking presque plein en témoignant, qui devait se presser dans l'enceinte du bâtiment. Frottant son menton, haussant les épaules, il se dirigea vers la sortie vitrée.

    Parce que oui, à la sortie de l'Ikea se trouvait, comme chacun sait. Le snack. Oui le fameux snack, à ne pas confondre avec le restaurant familiale, où pour un quatre couronnes on pouvait se payer un hot dog. Après avoir rechargé ses batteries, Graham, qui malgré sa taille se sentait démuni et ridicule parmi tous ces pères de famille, hockeyeur et amateurs de bières, se perdit. Difficile de faire autrement lorsque, affamé, on avait décidé de commencer par la faim fin.

    Ainsi, entre une rangé d'armoires Billy et une table Galant, le paumé prit place sur une chaise Jeanne tout en sortant de la poche de son imperméable noir, et ceci après avoir bataillé avec sa démesurée écharpe anthracite, un papier humide et plié en quatre. Celui-ci paraissait si fragile qu'il dû le poser à plat sur le bureau pour ne pas le voir s'effilocher entre ses grandes mains. L'encre noire avait bavé par endroit mais on reconnaissant tout de même une pauvre liste de prénom bizarroïde de meubles ou ustensile... ou... euh. Graham se prit la tête entre les mains, se concentrant pour décrypter cet étrange code. Etant professeur, il était habitué à se heurter à d'atroces pattes de mouches qui se prétendaient équations. Pourtant, rien ne lui semblait logique dans le mot de son épouse. Il n'y avait pourtant que trois pauvres articles : Le premier était intacte et Amélia lui avait donc demandé une Billy. Merveillable, direz-vous mais Graham ne savait rien de cette appellation et n'avait donc aucune idée qu'il s'agissait de l'étagère, celle-là même qu'il considéra un instant avant de replonger dans sa lecture. Puis venait un gribouillis baveux qui ressemblait vaguement à un Aina ou un Ara, allez-savoir. Puis on devinait un «x2 ». Cool. Deux Anan-trucs pour Graham.. De l'ultime demande nu subsistait que deux syllabes : Papa.

    — C'est pas gagné.

    Graham releva la tête avec la même expression que Thomas, un de ses élèves, lorsqu'on lui avait révélé que, non, il ne restait plus aucun continent à découvrir et que sa carrière de Christophe Colomb tombait à l'eau.
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Aurélien de Suresnes
Aurélien de Suresnes
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MessageSujet: Re: À tout à l'heure mon chéri ! - De quoi ?   À tout à l'heure mon chéri ! - De quoi ? EmptyLun 23 Aoû - 1:54

S'engager dans le terrain périlleux qu'était Ikea, disparaître entre les soupirs d'exaspération des jeunes parents désœuvrés, recueillir une œillade impudente d'un enfant qui n'hésitait pas à se servir dans l'impressionnante réserve de crayons- tout cela paraissait loin pour Aurélien. La dernière fois qu'il avait été traîné dans le plus célèbre détaillant immobilier du monde, il devait avoir quinze ans, et, amarré avec son père dans l'embarcation violente des chariots qu'ils offraient à disposition à l'époque, il s'était sagement dit qu'il valait mieux payer plus cher que perdre son temps à volontairement sentir les odeurs corporelles d'une génération désemparée.

Imploré par Valentine, qui, il l'admettait, réclamait depuis un temps certain les abats-jours qui lui permettrait d'atténuer la luminosité de sa salle de travail, Aurélien avait cédé. Considérant que l'acceptation n'avait en soi rien d'un soudain regain de faiblesse, il s'était dit qu'il pourrait peut-être tirer profit de cette immersion. Comment, il n'en savait strictement rien. La pensée que Valentine se servait de lui ne lui traversait jamais l'esprit, puisqu'après tout, avant d'être Liés, ils formaient un couple- un tout. Un de ces termes profondément niais, sensés désigner une entité à laquelle on aimait mêler le destin, l'amour et ses dérivés. Les Liés garants, assurés de vivre une histoire d'amour crédible et consistante étaient rares. Parce que le phénomène dépassait toutes les classes confondues, que le gouvernement cherchait assurément plus qu'une mise en confiance- une lobotomisation du peuple.

Enfant poète, artiste désabusé, gamin rieur, homme amoureux, Aurélien n'était absolument pas apte à penser intérêt intéressé ou scrupules. De la politique, il ne connaissait que de vagues critiques engagées de l'opposition française, de rares témoignages enragés et indignés de la petite citoyenneté parisienne qui prétendait que la vie des affaires publiques françaises arrivait à son terme. Bien qu'obscurément intéressé par celle de la Suède, il s'était vite rendu compte de ses limites- le fait qu'il n'y ait personne au dessus de Ström le dépaysait. L'hexagone ne l'avait jamais attiré pour glaner la rare curiosité qu'il manifestait à l'égard des hauts dirigeants ; son père s'aimait à asséner des jugements trop rapides, peut-être trop bourgeois, alors qu'ils étaient à table et que le portable de Cécile sonnait, sans doute pour le travail, sans doute pour sa vie sentimentale extérieure. Christian lui livrait sa réalité fourchette à la main, couteau entre les dents, époumoné alors qu'au coin de la cuisine, des images floues qu'il entrapercevait du téléviseur, les discours du président et de son premier ministre étaient analysés à la pelle. Aurélien se promettait la construction d'un solide mandement, d'une appréciation qu'il pourrait balancer à Lucile entre deux baisers pendant leurs rares moments de connivence.

Alors qu'il descendait du bus et que l'impressionnante esplanade bleue et jaune le surplombait, il se jugea fou, peut-être un peu têtu, mais fou dans sa plus forte teneur. Se préoccuper de la politique alors qu'il s'apprêtait à se torturer l'esprit afin de trouver l'article qui plairait à Valentine était tout simplement stupide. Il passa une main dans ses cheveux, sourit à une réceptionniste toute de bleu habillée et fut contraint de faire tout le tour des entrepôts avant d'accéder aux rayons, qui, plus loin, le mèneraient aux chariots et à l'ascenseur. Au coin de sa poche, son téléphone portable sembla peser plus lourd mais Aurélien sut pertinemment qu'il ne s'agissait que d'une illusion, due à l'absence chronique de Liam dans ses communications. Ce dernier était apparemment très occupé par les préparatifs de la venue de la ministre, et, à ce qu'il y avait compris, le Scandic serait l'endroit de réception. Comme il connaissait son meilleur ami, Aurélien l'imaginait, terrible, ceinturé de son tablier, amorçant mille et une recettes dans l'appartement qu'il partageait avec Solveig, qui, il en était assuré, l'accompagnait dans son stress chronique. Le français crut bon d'abandonner les convenances, d'envoyer paître la politesse, attrapa son portable, activa le dictionnaire de saisie manuelle et lui écrivit : « Tu devrais penser à leur faire une spécialité française, un truc assez excentrique, différent bien de ce que la Grande Prêtresse serait susceptible de manger habituellement, histoire que tu te reçoives une œillade fascinée au visage- j'ignore comment est-ce que tu feras, mais je t'oblige à m'en faire une photo. Embrasse Solveig. », l'impression insensé de bien-être qui faisait suivre ces moments de pure complicité revint à charge- Aurélien se sentit capable d'affronter les rayons avec plus de courage.

Il avançait entre les rayons, reluquait les jeunes mamans célibataires de l'instant- dès lors que leurs conjoints revenaient, le jeu n'avait plus rien de drôle- et observait les personnes âgées féminines se pâmer devant « les avancées technologiques » d'un air consterné. Un petit garçon tira un bout de sa veste, le regarda puis s'en retourna immédiatement dans les jupons de sa mère- Aurélien crut bon de laisser l'évènement là où il était et puisqu'il réalisait qu'il faisait plus chaud qu'il ne le pensait, retira sa veste et son écharpe pour laisser place à la chemise blanche qu'il avait enfilé à la hâte, le matin même.

Puis il lui apparaît un homme seul, enfin. Dans une position certes étrange, mais l'homme paraissait seul, définitivement. Sans femme, sans enfants récalcitrants. Et il avait besoin d'aide. Comme lui, il ferait sans doute semblant de se reposer et lui demanderait le rayon des abats-jour. Celui où il se trouvait n'avait assurément aucun rapport avec ce qu'il cherchait- il était entouré de lits, d'armoires et de bureaux- mais il avait de toute façon le temps, le froid dehors ne l'attirait de toute façon pas. Il était mieux, ici, avec la chimère d'un acolyte, qui semblait plus désespéré qu'il ne le pensait.

« Vous m'étonnez. Ikea n'est certainement pas une terre d'asile pour les hommes seuls. Je me demande encore d'où vient la force qui m'a poussé à sortir de chez moi. »

{ Je me sens obligée de faire quelque chose de court- tu m'en excuseras, hein ? }
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MessageSujet: Re: À tout à l'heure mon chéri ! - De quoi ?   À tout à l'heure mon chéri ! - De quoi ? EmptyVen 5 Nov - 19:47

    Graham se fit la réflexion que plus il passait du temps, et ce sans réelle interruption, avec Amélia, moins il lui était facile d’appréhender les habitus d'une société qui allait définitivement trop vite pour lui. Lorsque l'on connaît quelqu'un au point de ne plus vraiment à avoir à parler, il est facile d'oublier comment s'y prendre correctement. Bien qu'il fréquentât avec dévotion sa nombreuse famille, il lui semblait que ceux-ci appartenait à la même espèce que lui.

    C'était avec une certaine fatalité qu'il se considérait telle une planaire perdue dans une soupe aux choux. Il semblait à l'enseignant que tous, sauf lui, avaient enregistré et automatisé les techniques d'approches et d'interactions avec autrui. Il en était quelque peu jaloux mais à nul moment ne put le leur reprocher : c'était lui qui ne parvenait pas à un fonctionnement correct, pas le reste du monde. C'est pourquoi, sans aucun sursaut de conscience de sa part, que Graham dévisagea le jeune homme avec ce qu'on aurait pu prendre pour une terrible indifférence. Pourtant il ne s'agissait que d'une curiosité polie, un temps de latence nécessaire pour que les engrenages se mettent en route.

    - En fait. Je me suis fait avoir.

    Il y un temps. Terriblement long où la seule action notable fut le papier glissé à la vue de l'inconnu. Puis, levant ses grands yeux noirs à nouveau il lâcha un soupir et un petit sourire, trop bref pour véritablement paraître naturel.

    - J'aime bien les maisons un peu vides. Je suis pas vraiment là pour moi.

    Il se demanda vaguement si le garçon, aux allures d'étudiant mélancolique, parviendrait à déchiffrer du Amélien abîmé par l'humidité. Puis il se demanda comment diable était-il parvenu à mouiller un document pourtant précieusement conservé dans sa poche. En bref, Graham se perdit dans ses pensées, son visage carré tourné vers ses mains d'un air effaré. Puis, de façon relativement soudaine, il secoua la tête et demanda :

    - Vous cherchez quoi, vous ?

    Gros appel à l'aide d'un inadapté. Mais bien que notre tendre héros agisse tel un trépané mal embouché, il parvint tout de même à tendre sa pogne au gosse dans un geste qui se voulait ouvert et accueillant.

    - Moi c'est Graham.
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Aurélien de Suresnes
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MessageSujet: Re: À tout à l'heure mon chéri ! - De quoi ?   À tout à l'heure mon chéri ! - De quoi ? EmptySam 1 Jan - 5:12

Aurélien crut avec certitude que, telle sa propre personne, l'homme qu'il avait interrompu dans son soliloque solitaire méritait une intention compatissante, même prononcée d'une voix bourrue qui n'était pas la sienne, aurait été capable de faire face à la vilenie qui faisaient les femmes reines face aux hommes. Avec naïveté, le temps d'un regard posé sur son manteau noir dont il lui apparaissait encore quelques effluves de l'odeur très particulière que dégageait l'eau de pluie suédoise, il avait été persuadé de la lutte qui avait été sienne, celle qui opposait regard farouche et désapprobateur à l'ignoble envie de faire plaisir. Quelle était le genre de femme pour lequel il avait été contraint à une telle extrémité ? S'armant du meilleur de son suédois balbutiant- se pouvait-il qu'ils ignorent donc tous que le meilleur du franc-parler d'un français résidait dans le ferment de son anglais ?- Aurélien fronça les sourcils et contracta le céruléen de son œil cerné.

Quelle était l'infime probabilité qu'au même moment, dans ce même Ikea, des maris aussi désœuvrés qu'eux se trimballaient à contre-cœur dans un univers qui n'était pas le leur ? Aurélien était relativement jeune. Sans doute aurait-il pu s'en faire une idée propre mais depuis l'épisode chaotique avec son paternel l'année de ses quinze ans, il préférait s'identifier à ce que les gens en disaient. L'ambiance percluse et l'air gourd qui en ressortissait convainquait Aurélien : il devait, au moins une seule fois dans sa vie, revenir en compagnie de Valentine, uniquement pour avoir la certitude qu'il était différent du représentant du sexe masculin seul et abandonné, obligé à la recherche scrupuleuse d'un article dont il oublierait le nom dès la carte bancaire rendue. Qu'il était le seul à ressentir cette impression de solitude. La mine de son camarade d'infortune, devant ses yeux, lui intimait le contraire. Il déglutit, amorça un mouvement de poignet vers le vague bout de papier qu'il effleura. « Le destin des commis novices à Ikea a toujours quelque chose de tragique à mes yeux. » Il tourna la tête vers les hurlements enfantins d'un petit garçon qui se disputait avec sa petite sœur, s'attendrit à la vue des babillages apparemment heureux d'un bébé dans sa poussette, eut enfin un regard compatissant vers un père et sa femme, plus loin, qui subissaient une tirade inflexible d'une fillette concernant la couleur qu'elle exigeait de sa future mezzanine. « Voyez plutôt .. Je suis sûr que nous ferions un bien triste tableau, sans tous ces articles. » Il s'éclaircit la gorge, le fixa. L'homme portait la moustache sans que cela paraisse choquant voire obsolète, faisait tout au plus deux ou trois têtes de plus que lui. « Peut-être .. Peut-être que nous ratons quelque chose à ne pas nous adresser aux gens tout autour de nous. Peut-être aussi que nous cherchons tous le même article. » Il sourit légèrement, s'excusa de sa pauvre tentative philosophique, retroussa les manches de son chaud manteau. Aurélien réalisa à l'exact même instant que l'homme avait en réalité quelque chose de particulièrement glacial dans le regard. Sûrement un archétype suédois.

« Si ce n'était que moi, j'oserai aller plus loin en équipant ma maison d'un seul réfrigérateur, d'une bibliothèque de même qu'un nécessaire d'écriture. » Aurélien s'approcha de l'immense étagère, caressa de l'index le bois roide de son bout de poignet. Il s'imagina soudain tranquillement attablé dans sa chambre- s'il pouvait considérer comme les faits de Valentine comme les siens, dans toute la possessivité que cela occasionnait-, stylo-bille à la main, amer de s'être laissé tenté et d'avoir prêté son stylo-plume chéri à Lucifel, avisant son téléphone portable histoire de savoir s'il lui restait assez d'unité pour contacter le bougre dont il y avait un temps considérable que celui-ci n'avait plus donné de nouvelles. Il n'eut aucun mal à estimer l'odeur qui se dégagerait alors de la cuisine, où Valentine, à la fois occupée à régler correctement la station de radio qui l'intéresserait, passionnée par une conversation téléphonique et l'œil attiré vers le récent tirage photographique qu'elle aurait fait une passante- qu'Aurélien aurait eu l'outrage de juger « quelconque »- surveillerait d'un regard assuré sa casserole de béchamel. « Mais .. » Il eut une pensée équivoque pour l'éventuel délicieux gratin qu'il était en train de s'imaginer. « Il faut croire que tout comme moi, vous êtes retenu par des obligations féminines. »

Il s'étonna ensuite de la rudesse de son parler, s'alarma de la beauté de son prénom et, lorsqu'il sentit son portable vibrer, eut d'abord le réflexe de poser sa main contre la poche droite de son pantalon mais la retira, se souvenant de la présence de l'homme qui répondait au nom de Graham et tout particulièrement de leur conversation aux semblants candides. « Je recherche .. Des abats-jours. Mais vu que je m'abîme à l'assidue contemplation d'une armoire depuis approximativement trois minutes, je pense que je n'ai pas fait erreur et que tout cela ne doit pas être si loin. », Aurélien se rappela que par convenance, il était lui aussi sensé dire comment est-ce qu'il s'appelait. « Aurélien. Mon exotisme, comme ça, ne sera plus une surprise. Désolé de mon accent à couper le couteau. » Il débarrassa le contoir voisin d'un crayon dont la mine menaçait de rendre l'âme, s'approcha de nouveau, attrapa un bout de papier et revint vers son nouvel ami. Aurélien passa une main sur son menton presque plus imberbe, murmura d'une voix d'outre-tombe. « Dites .. Vous avez des facilités en mathématiques ? » Il aurait sans doute besoin de quelqu'un de cette trempe pour tenter de calculer de quelle taille idéale Valentine déciderait- à sa noble place, bien évidemment- de son achat.
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