Il n'y avait rien de naturel dans ce que l'on éprouvait.
 
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 Evydence H. Christianssen

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AuteurMessage
Evydence H. Christianssen
Evydence H. Christianssen


▪ depuis quand ? : 18/06/2011
▪ conneries : 3
Féminin
▪ venue au monde : 28/12/1995
▪ et l'âge ? : 28

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MessageSujet: Evydence H. Christianssen   Evydence H. Christianssen EmptySam 18 Juin - 22:14


© spock
nom du personnage ; Christianssen
prénom(s) du personnage ; Evydence Holly Sixtine
âge du personnage ; Dix-huit ans
date de naissance ; Le trente-un août 1991
personnalité sur l'avatar ; Kathryn Prescott
groupe ; Never There
lié(e) ; Autumn A. Campbell
son origine ; Anglaise par sa mère et Norvégienne par son père
sa nationalité ; Suédoise
son occupation ; Étudiante en sociologie

Histoire
Car si l'on ne meurt pas d'amour, je peux te dire qu'il est certain qu'on meurt de toi.

Evydence H. Christianssen Tumblr62
    Tout le monde à une histoire, même les plus méchants d'entre nous ont une histoire, nous avons tous vécues quelque chose qui fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui. Tout le monde à une histoire, qu’elle soit simple ou compliqué, elles finissent par se ressembler toutes. Moi-même j'ai une histoire, une histoire qui pourrait être vue comme normale, sans grande intérêt mais pas à mes yeux, à mes yeux mon histoire est différente.

    Elle commença un beau jour, un trente-un août, j'aurais pu attendre le premier septembre pour sortir de ventre de ma mère, mais je devais être trop pressé de découvrir le monde ce jour-là. Quand je suis venue au monde, je ne savais pas que j'allais être élevée dans une famille saine, comme celles que l'on peut voir maintenant dans les séries télévisés. Je n'avais aucune idée de la vie qui m'attendait, et pourtant c'est ce que j'ai vécu. Une enfance où les mots sains, propres, étaient de trop. Il ne fallait jamais qu'il y a de désordre, tout était bien ranger. Mes parents, deux personnes de nature équilibrée avaient construits un monde qui m'étouffait beaucoup trop. Le fait que j'ai hérité de beaucoup de prénoms vient peut-être de cela, du fait que mon enfance fut condamnée à vivre dans un univers qui relevait du parfait. Cet univers m'a tellement étouffer, que de voir du désordre, des choses plus ou moins glauques, ou le chaos que le monde pouvait subir, me ravissait, je trouvais que ça avait un certain goût, un certain charme que l'on ne pouvait retrouver ailleurs. J'ai succombé à ça, cet autre univers bien différent de celui où je vivais. Peut-être que c'était égoïste de ma part de vivre dans cette autre univers, alors que mes parents m'apportaient la joie et l'amour qu'un enfant pourrait rêver d'avoir. Peut-être que oui ou peut-être que non.

    Et alors que je vécue mon enfance de ma manière, dans un espace qui ne cessait d'être aseptisé, je l'ai rencontré. Autumn, un si joli prénom pour une personne si charmante. A cette époque, je n'étais alors âgée que de dix ans, un âge qui devait sûrement être trop tôt pour rencontrer la personne qui nous est destiné. Au premier regard, je suis tombée amoureuse de lui, c'était comme-ci nous étions fait l'un pour l'autre, comme-ci le destin avait voulu que nous nous rencontrions. A ces côtés j'étais heureuse, je m'évadais de cet univers qui m'avait été donné. Ses états d'âme je les partageais, s'il lui arrivait d'être triste alors je l'étais aussi. Nous deux nous ne faisions qu'un. Dans ses yeux, je voyais bien que j'étais sa sœur, sa mère, son amante. Tout ça à la fois. Je pouvais le percevoir dans ses yeux quand il me serrer dans ses petits bras. Je voulais juste me laisser vivre, vivre à mes côtés avec toi. Mes parents étaient contre, qu'ils le cachaient ou non ça se voyaient. Mais, eux aussi ont vécues ça, eux aussi connaissent ce sentiment de puissance quand on est avec la personne aimée, eux aussi sont liés par le destin quoiqu’ils fassent ou quoiqu’ils disent. Chaque fois que l'on se voyait, je pouvais ressentir mon amour pour lui grandir, comme une impression que cet amour continuerait de grandir encore et encore. J'aurais été prête à tout faire pour lui, si il m'aurait demandé de mourir je l’aurais fait, si il m'aurait demandé de faire des choses impardonnables je les aurais sûrement fait vue l'amour que je lui portais. Tout se passait tellement bien. Dans ma petite tête de jeune fille je croyais que ça resterais éternellement de cette manière-là. Mais, le destin en a décidé autrement.

    « Evydence, nous allons déménager à Londres, pour ainsi être plus près de ta grande mère maternelle. Nous savons que ce départ peut-être difficile pour toi, mais, là-bas aussi tu seras heureuse. Une nouvelle vie s'offre à toi mon ange. »

    Un soir lors d'un dîner voici les mots que mes parents me disent. Etant trop jeune à l'époque, je devais me résigner à les suivre. La vie à Londres, ça allait vraiment être un nouveau départ. Ce qui me faisait le plus peur face à ce départ, c'était de le quitter. J'avais peur de lui dire que je m'en allais à Londres, de lui dire que je ne saurais quand je reviendrais à Sollentuna. Mais, au fond je n'avais pas si peur que ça, je savais que notre amour allait rester éternel, qu'il sera sage et qu'il ne rechignerait en rien à mon départ, j'avais confiance en lui. Peut-être que je n'étais alors qu'une gamine gâtée, qu'une gamine qui croit que tout lui appartient. Croire que j'étais alors le bourreau, ne me traversa jamais l'esprit, je me voyais plus comme la victime, celle qui doit subir quand son univers s'écroule. Mes choix je les assumer pas, je ne voyais pas cela comme de la mauvaise foi, pour moi c'était juste incompréhensible. Incompréhensible à comprendre.

    Alors je m'en vais, je m'en vais à Londres où je vais passer huit années de ma vie. Là-bas j'apprends à faire plus ample connaissance avec ma grand-mère, celle pour qui je suis venue. La mort pour elle n'est plus très loin, et je me rends compte que je me passionne pour elle, que je fais preuve d'une grande affection envers elle. Vivre là-bas a aussi contribué à me faire changer, je n'étais presque plus persuader d'être une fille parfaite que mes parents avaient failli me faire croire. Je change un peu. Je deviens une jeune femme souriante, heureuse mais qui reste encore un peu mélancolique. J'apprécie la compagnie, mes notes à l'école sont convenables, je ne me fais pas voir plus que ça, je sors avec quelques garçons, quelques filles. Une pensée restait toujours dans ma tête. Autum restait toujours présent dans mon esprit. Je ne pouvais guère l'oublier. Cet enfant aux cheveux noirs et au sourire triste était toujours présent dans ma tête. Je l'aime, il m'aime aussi j'en étais si sûre. Quelques lettres étaient sur mon bureau. Ces lettres elles lui étaient adressés, mais, le courage me manquait, je n'osais pas les lui envoyer. Entendre sa voix au téléphone, m'aurait fait tellement plaisir, mais, je n'avais pas son numéro et je n'avais pas de téléphone.

    Huit ans après, j'ai décidée de prendre mon indépendance et de retrouver l'amour de ma vie. Je reviens donc, à Sollentuna où j'ai décidée de faire des études de sociologie et où mes parents -aimables et attentionnés comme ils sont- m'ont payés un deux pièces spacieux. Le truc parfait qui me faisait plaisir. Mon seul objectif à présent était de retrouver Autum. J'étais prête à tout. Je voulais tellement le serrer dans mes bras, ressentir son odeur, de rattraper tout ce temps perdu à Londres. Pendant deux semaines, je demandais à l'orphelinat où il avait séjournait, en espérant qu’ils aient des nouvelles. Et je le revis, enfin depuis tout ce temps où je n'avais cessée de penser à lui. Il était encore plus beau que dans mes pensées, que dans mes rêves. Mon amour pour lui ne cesse de s'agrandir.

    Quand je l'ai revu j'avais l'impression de retomber amoureuse de lui, encore une fois, ou plutôt encore une centaine de fois. Et alors, il me dit des choses. Des choses affreuses. Des choses que je n'aurais jamais pensée qu'il me dise. Des choses tellement horribles, affreuses, méchantes, que je veux les effacer de ma mémoire, que je veux les oublier. Malgré ça, mon amour pour lui est toujours présent. Je l'aime, mais je commence à le détester un peu. Je n'avais pas envie de le perdre, que lui et moi se perdent. Il m'agace à réagir comme ça, mais l'amour reste plus fort que tout. Je voulais et je veux retrouver ce petit enfant que j'avais connue quand j'étais plus jeune, avant que je ne parte pour Londres. L'adolescent si vulgaire que j'avais en face de moi, je n'en voulais pas et je n'en veut toujours pas. L'aimant tellement, je voulais le sortir de sa spirale qui était tellement nuisible. Puis, sans que je ne m'en rende vraiment compte, je commençais à devenir pareil que lui ; à usait des mêmes armes que lui, à vouloir être plus proche que lui et à connaître ce qu'il connaissait. Cela ne change en rien la situation, il continue toujours à me détester, à me rejeter, à me traiter comme-ci je n'étais qu'une simple étrangère à ses yeux ; mais je m'en moque, je l'aime tellement même si cela me fait mal. Je ne peux m'empêcher d'aller le voir, de le retrouver alors que cela ne fait que m'abîmer de plus en plus. Il me détruit, et j'ai beau crier, pleurer ce sera toujours pareil, je ne pourrais jamais me passer de lui, non jamais, je suis complètement et pathétiquement dépendante de lui. Certes, je pourrais en parler à mes proches ou encore à mes parents, mais je ne le fais pas, je ne veux pas leur en parler. Cela m'a radicalement changée, à présent je suis devenue quelqu'un de complètement cynique voir quelqu'un d'acide, de vexant envers les autres. Toutes les expressions, les manies que j'avais pu avoir avant et que j'avais oubliée en vivant à Londres sont peu à peu revenues. A présent, la vie m'importe peu, je commence même à ressentir un profond dégoût pour cette vie dans laquelle je vis. Je suis déçue, vraiment déçue de ce qui m'arrive ; une lueur d'espoir continue toujours à briller, mais faiblement. Je commence à devenir méchante envers les inconnus que je peux croiser, qu'importe, c'est plus fort que moi d'être méchante envers eux. En quittant l'endroit où j'ai passée huit années de ma vie, j'aurais cru que j'allais retrouver l'amour, le même que celui que j'avais quittée, qu'il était resté intacte, qu'il m'avait attendu bien sagement, bien calmement. Qu'est-ce que j'ai pu être naïve, je me retrouve maintenant confrontée à la haine au lieu de l'amour ; ce qui a eu pour conséquence que je me suis renfermée sur moi même, sur ce qui m'entoure. Et pourtant je résiste, je ne veux pas perdre ce « combat », même si je n'ai la force que d'une désespérer, je continuerais. Je continuerais coûte que coûte, -malgré qu'il me rejette-, à lui crier mon amour en pleurant toutes les larmes de mon corps. La solitude m'envahit peu à peu sans que je ne puisse rien faire, je suis rongée, détruit, saccagée par lui, par Autumn, par ce Lié qui n'est pourtant jamais là. Malgré ce qu'il peut me faire subir, je l'aime. Je l'aime comme au passé, comme au présent, et comme au futur.


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Dernière édition par Evydence H. Christianssen le Ven 1 Juil - 11:34, édité 2 fois
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▪ depuis quand ? : 18/06/2011
▪ conneries : 3
Féminin
▪ venue au monde : 28/12/1995
▪ et l'âge ? : 28

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MessageSujet: Re: Evydence H. Christianssen   Evydence H. Christianssen EmptyMar 21 Juin - 14:29

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