Elle est nymphomane, irresponsable, immature, trop optimiste, insolente, franche, paresseuse, agaçante, curieuse, touche-à-tout et quelque peu susceptible et violente, avare autant qu'avide, égoïste autant qu'égotiste. Et un peu lunatique aussi.
Un visage et une mentalité de petite fille sur un corps de femme, quoi.

28 ans (7 janvier 1983), mère d'une fille de 14 ans, Lyra, dont elle est la Liée (All I Need), prêteuse sur gages de sa profession, en pleine santé (sauf quand elle vient de se battre), donneuse de sang (parfois), propriétaire d'un pécule conséquent (pour un prolétaire) qu'elle ne dépense pas (à quoi cela va-t-il lui servir ?), possédant un permis de conduire, et même de possession d'armes (parce qu'à cause de son métier on lui donne des armes en dépôt, parfois), pratique des taux d'intérêts outrageux (mais au moins, on est sûr de retrouver ses objets chez elle - si l'on revient dans le temps imparti - pas comme chez certains de ses collègues), mais prête à de très bon taux, a une clientèle assez fidèle.

Son échoppe est ouverte du lundi au jeudi de 19h à 1h, vendredi et samedi de 14h à 20h. En général, elle y est elle-même. Mais parfois, à cause d'éléments indépendants de sa volonté (baston, autres), sa fille prend le relais et elle comate sur le canapé. Du lundi au vendredi, quand elle n'est pas dans son échoppe, elle écume la ville pour revendre les objets que ses clients n'ont pas récupéré, et elle entretient ses réseaux sociaux. Vendredi, samedi et dimanche soir (enfin, nuit) elle fréquente les boîtes, les bars, et les trucs dans ce genre-là. Elle est assez connue dans les bas-fonds de la ville.

Selon que vous l'aurez croisée en bar ou dans son échoppe, vous la verrez sous un jour assez différent : de sortie, elle est extravertie, joyeuse, excitée en permanence, pompette et optimiste. Derrière son comptoir, elle vous toise, fait monter les prix, est froide et intraitable, voire même effrayante. Mais elle porte des décolletés, alors on lui pardonne. Et puis, dans la rue, si on a le malheur de la chercher, bah on la trouve (elle est coutumière des rixes dans les ruelles et la police connaît son visage).

Ne consomme jamais de drogue, ne fume pas, ne boit que du vin et du champagne (pas de liqueurs), dort de 5h à 13h en général, ne vit vraiment que la nuit, adore compter ses sous, économise soigneusement (pour quoi ?). Son échoppe est au rez-de-chaussée de son duplex.

De la pute du quartier au dealer le plus demandé, Vivi connaît tous les gens "malfamés". Mais pas seulement. C'est fou ce que des clients d'une boutique de prêt sur gages peuvent venir de milieux différents.
Elle a : des tas de sexfriends (oh oui, des tas), beaucoup d'amis et de connaissances, des clients (de sa boutique, hein, elle se prostitue pas), des gigolos et putes dont elle est la cliente elle-même (en fait, elle dépense ses sous pour ça et les boissons), deux ou trois personnes à qui elle fait confiance, des amis qui sont en fait des camarades de classe de sa fille, et pas mal d'ennemis, aussi.

Sa fille, son ange, son tout. Rien n'est trop beau pour Lyra. N'empêche que heureusement qu'elle est là, sinon je ne donne pas cher du business de la mère. Mais son immaturité est peut-être la réponse à la maturité de sa fille, qui sait ?

Elle est une de ses clientes régulières. Où ils se sont rencontrés ? Dans la rue. Où ils couchent ? ... ça dépend. Quels sont leurs rapports ? Sexuels. S'entendent-ils bien ? Peut-être. Ils ne le savent probablement pas eux-mêmes.

Elles se sont rencontrées dans un bar. Elles ont flirté. Elles ont fini la nuit ensemble, entre de doux draps. Et depuis, quand elles se croisent, ça finit comme ça. Vivi désapprouve sa misandrie, qui lui coupe tant d'horizons.