Il n'y avait rien de naturel dans ce que l'on éprouvait.
 
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 Parce que toi aussi, petit pingouin tu voulais apprendre à voler.

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AuteurMessage
Théodora Ziegler
Théodora Ziegler
Sleepless


▪ depuis quand ? : 03/08/2012
▪ conneries : 6
Féminin
▪ venue au monde : 16/04/1991
▪ et l'âge ? : 33

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MessageSujet: Parce que toi aussi, petit pingouin tu voulais apprendre à voler.   Parce que toi aussi, petit pingouin tu voulais apprendre à voler. EmptyVen 3 Aoû - 20:26


Théodora Ziegler
Don't call me Théo


Nom : Ziegler
Prénom(s) :Théodora
Âge et date de naissance :21 ans, 29 Février
Groupe :Sleepless
Profession :étudiante aux beaux arts, Artiste peintre signant sous ce pseudo: Ballerina
Origine :Anglaise
Nationalité :Anglaise
Quartier d'habitation :Häggvik
Lié :////
Statut marital :Célibataire



Histoire
phrase au pif

Maman.

Tout avait toujours tourné autour d'elle. Elle. Inaccessible, belle, légère, on aurait dit un oiseau prête à s'envoler. Elle c'était Maman, ta maman. Tu l'avais toujours regardé, sur scène, à la télé, quand elle faisait des entrechats toi tu l'admirais et tu n'étais pas la seule, tu étais même très fière d'être sa fille. La fille de Miranda Ziegler. Pourtant elle n'était pas souvent à la maison, elle t'envoyait des lettres, te téléphonait et même si elle n'avait pas le temps pour venir te voir ça n'était pas grave. Tu te sentais quand même proche d'elle. Papa avait même accepté de t'inscrire à une école de ballet. Tu voulais être comme Maman, tu voulais apprendre, tu voulais voler à ses côtés, tu voulais virevolter, porter ces jolies tutus blancs. Tu voulais voler toi aussi. Alors tu faisais de ton mieux, tout le monde te félicitait, on disait que tu étais douée, que tu ferais de grandes choses. Tu étais heureuse, tu le répétais à ta maman le soir, au téléphone, avant qu'elle monte sur scène et même si elle disait qu'elle était fière de toi tu te sentais quand même très loin d'Elle. Toujours plus inaccessible. Même si tu faisais tu progressais encore, même quand tu faisais des représentations ça n'était jamais assez. Il fallait que tu progresses encore, que tu fasses plus d'effort, pour l'atteindre Elle.

Alors tu avais décidé de prendre de l'avance. On t'avait dit que les petites filles ne devaient pas travailler les pointes parce que tes chevilles n'étaient pas encore suffisamment solides. On t'avait dit de ne pas te presser. Tu n'avais pas envie de les écouter. Comme ça... Comme ça tu te rapprocherais d'Elle. Tu finirais par l'atteindre à coup sûr! Grâce à ça elle viendrait pour te prendre dans ses bras. Pourtant tu aurais mieux fait de les écouter. Tu ne te serais pas bousillé les chevilles. Tu ne pourras jamais être une Ballerine Professionnelle. Et cette sentence tomba comme un couperet. Ta maman était revenue et elle n'avait plus que de la déception et de la colère dans les yeux lorsqu'elle te regardait. Tu n'étais qu'une enfant, à peine âgée de dix ans et pourtant tu es passée du jolie pinçon au pingouin un peu balourd. Tu avais des ailes mais elles ne pourront jamais te faire voler.

Et ça, ça t'as choqué, même traumatisé et à la suite de cet incident tu ne savais plus. Ou du moins tu ne pouvais pas et tu ne voulais pas. Et depuis ce jour-là, on te forçait à aller voir un psychiatre. Ils disaient que c'était pour t'aider. Les médecins disaient que grâce à lui tu pourrais surmonter le trauma et reparler de nouveau. Tu n'as pas arrêté de danser pour autant. Tu adorais cela. Enfin, tu ne pourrai plus jamais être danseuse et rien que le fait de danser était dangereux et si tu voulais éviter de te blesser plus encore on t'avait conseillé d'arrêter, cependant tu n'avais pas pu, tu voulais t'envoler un jour. Alors même si tu ne pouvais plus t'inscrire dans une école de danse tu continuais à danser secrètement dans ta chambre. Ton père n'avait pas été aussi dur, lui. Il t'avait juste regardé avec tristesse. Il avait vu tous les efforts que tu avais fait et il essayait de dédramatiser les choses, il t'avait toujours soutenu, lui. Il n'avait pas abandonné l'idée non plus de t'entendre parler de nouveau. Ton père était Photographe anglais et tu sais qu'il avait rencontré ta mère en Suède, son pays natal. Il avait toujours aimé la danse et était assez connu dans le milieu. Son rêve était de photographier un jour la Légèreté et la Pureté. Il avait fait des millions de photos mais lorsqu'il photographia ta Maman en train d'exécuter une Arabesque il succomba. Elle était Perfection. Elle était sa liée. Il n'avait jamais pu détacher son regard d'elle, n'avait pu photographié personne d'autre. Elle était devenue son univers.

Tu n'avais jamais vraiment cru à ces histoires de lien. Cependant chaque fois qu'il la regardait tu pouvais presque le sentir. Elle aussi ne pouvait se détacher, même si son amour ne frôlait pas lui aussi l'adoration. Papa te souhaitais de rencontrer un jour toi aussi la personne qui te serais lié car il n''existe pas de plus grand bonheur que de rencontrer son âme sœur, selon lui. Tu ne comprenais pas réellement ce qu'était l'amour mais tu savais qu'il l'aimait, qu'il t'aimait aussi et ça te suffisait.

Le Ballet avait été toute la vie de ta Maman et c'était pour ça que tu avais essayé de suivre ses traces pour au moins obtenir son affection. Cependant, ce désir t'avais consumé, tellement que tu en était ressortie blessée, aussi bien physiquement et mentalement. Même si tu continuais à danser en secret tu ne pouvais pas le faire trop souvent et rapidement tu accumulais de la frustration. Ta Maman elle, elle était repartie encore avec sa troupe, ils allaient danser sur le lac des cygnes. Elle n'avait plus eu depuis qu'on lui annonça que tu ne pourrais plus jamais danser une seule parole gentille à ton égard. Ça t'avait blessé le cœur aussi, ta fierté également et tu te sentais de plus en plus impuissante, de plus en plus frustrée, de plus en plus en colère. Tu finis par trouver un exutoire. Le dessin. L'art. La peinture. Ça te fascinait et tu dessinais autant que tu dansais et bientôt ta passion dépassa ton amour pour la danse. Il te suffisait de t'imaginer en train de voler et de le dessiner pour t'envoler vraiment. Et bientôt toute ta colère, toute ta frustration, toute ta tristesse tu l'exprimais au travers de ton crayon, de ton pinceau, tu sculptais de temps à autre, tu passais te journée dans les musées. Tu finis par l'oublier Elle, ne te consacrant qu'à l'art, abandonnant la danse bientôt de manière définitive, dans ta chambre à la place de ballerine il y avait des posters représentant tes artistes peintres préféré. Tu y accrochais tes dessins, tes tableaux, tu en étais fière et ton chemin te semblait tout tracé. Tu deviendrais Artiste peintre. Pourtant tu n'avais jamais oublié vraiment la danse et c'est en signant Ballerina que tu achèves tes œuvres.

À l'âge de 16 ans, tu obtenais déjà ta première expo'. Dans une petite galerie d'art, à Londres. Ton père aussi était fier de toi mais ta mère elle semblait plus froide encore qu'avant et pourtant tu ne baissais pas les bras, un jour, tu l'atteindrais. À cause de ton obsession cependant tu t'isolais plus encore. Certaines personnes te trouvaient même sauvage. Tu parlais peu, tu te contentais d'observer les gens et de les dessiner et lorsqu'ils insistaient pour te parler tu devenais farouche, plissais les yeux et tu te montrais particulièrement agressive. Et c'est pour ça que tu étais solitaire. Tu ne savais pas trop parler aux gens tu ne savais t'exprimer qu'au travers de ton art et ça personne ou presque ne le comprenait, sauf ton père. Il t'avait toujours encouragé.

Il t'encouragea aussi lorsque, âgée de 18 ans à peine tu lui annonça que tu voulais enseigner les beaux arts en Suède pour te rapprocher d‘une certaine manière de ta mère. Grâce à un programme d'échange tu avais pu t'inscrire à la fac de Stockholm, tu avais dû bataillé, apprendre le suédois n'était pas facile mais tu t'accrochais encore et aujourd'hui, si tu as encore beaucoup de mal tu ne débrouilles pas si mal que ça. Tu voulais habiter dans la ville natale de ta mère, Sollentuna, alors tu avais emménagé dans un petit appartement là-bas. Tu ne vis, encore aujourd'hui pas dans le luxe et si ton père t'aide et t'envoit un peu d'argent tu ne vis essentiellement que sur les ventes de tes œuvres et ça n'est pas facile tous les jours, surtout pour quelqu'un d'aussi froide et sauvage que toi. Tu n'as pas encore rencontré celui ou celle qui te sera lié et de toute façon tu ne prêtes pas attention à cela, parce qu'au fond tu n'y croyais pas à toutes ces histoires. Et cela même si cela faisait parti de ton quotidien, même si des règles spéciales ont été crée pour ça, pourn toi ça n'avait jamais été que l'extrême expression de l'Amour.



Caractère
phrase au pif

Don’t call me Théo.

D’aussi loin que tu pouvais te souvenir, on ne t’appelait jamais Théo. Sauf lorsqu’on avait quelque chose à te reprocher. Même maintenant, alors que tu n’es plus une petite fille, tu te souviens encore de la façon dont tes parents t’appelait lorsque tu faisais une bêtise. Ton père n’avait jamais osé te réprimander alors il racontait toute les bêtises que tu faisais à ta mère. C’est elle qui te faisait des reproches, par téléphone. Elle commençait toujours par dire « Oh, Théo qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi. » elle ne t’avais jamais appelé Théodora. Comme si juste « Théo » convenait, comme s’il était plus facile de t’appeler par ce surnom débile pour se détacher de ce que tu étais, sa fille. Comme si elle pouvait faire semblant d’être proche de toi en t’appelant comme ça. Tu détestais qu’on t’appelait comme ça et même tes professeurs l’avaient fait, de l’élémentaire jusqu’au secondaire, ils t’appelaient Théo, comme s’ils avaient décidé qu’ils étaient tes bons amis. Pourtant tes vrais amis eux ne t’appellent jamais Théo. Ils ne t’appellent pas tout court puisque tu as passé ton enfance dans les chaussons de ballet et ta préadolescence ainsi que ton adolescence dans les livres parlant d’art, de la peinture sur les vêtements et le visage.

Les gens te trouvaient sauvage, toi le petit bout de femme qui a l’air de rejeter de tout le monde en permanence, comme si tu étais plus animale qu’humaine. Pourtant tu ne l’étais pas, sauvage, si on prenait la peine de venir te comprendre on ne dirait pas ça, c’Est-ce que tu te dis. Comme c’est vilain de mentir! Tu n’as jamais fais le moindre effort pour parler avec les autres, trop coincée dans ton art, trop muette pour le faire. Toi tu préfères dessiner le visage des gens et leur parler à l’aide de ton crayon, de ton pinceau et parfois même de tes mains, lorsque tu sculptes. Tu passes pour une fille bizarre et une inadapté sociale. Tu te fiches d’effrayer les autres, rien ne compte plus pour toi que la connexion qui s’opère entre toi et une œuvre pendant que tu la façonne. Tu détestes terminer les choses parce que cela signifie que ce lien est à son apothéose mais qu’il cessera également d’exister quand tu auras signé cette œuvre de ton pseudo.

Tu penses que personne ne peut te comprendre, même pas ton père. Même s’il comprend l’amour que tu portes à l’art. C’est un artiste lui aussi. Il compense ce manque de communication entre toi et lui par l’argent qu’il t’envoie chaque mois pour t’aider à vivre ton Independence. Mais c’est comme ça que vous vous aimez, ça a toujours été comme ça. Il a toujours été là pour toi et il le sera toujours.

Tu es une passionnée, colérique, impatiente, agaçante et agacée, tu ne sais pas exprimer le moindre sentiment positif, tu dis que c’est contreproductif quand on te demande. Enfin dire est un bien grand mot. Tu te contentes du stricte minimum. Un hochement de tête pour un oui, tu secoues la tête de droite à gauche pour dire non, tu communiques avec les autres avec ton carnet à dessin, avec les gestes. Depuis combien de temps n’as-tu plus parlé avec les autres? Depuis combien de temps tu t’es fermé aux autres? Depuis que tu as su que tu ne pourrais plus faire de ballet. Depuis tu as fait des thérapie, on ne né pas muet, on le devient. Toi tu t’es enfermé dans le silence depuis cet incident. Le Psychiatre que tu suivait disait que tu ne pourrais pas rester muette pour toujours. Toi secrètement, tu souhaites que quelqu’un te fasses ouvrir la bouche pour de nouveau entendre le son de ta voix, parce que toi tu n’y arrives plus à te faire parler.



Joueur
phrase au pif


Pseudo :Heart
Avatar : Olivia Wild
Âge :21
Découverte du forum : Sur Sawen je crois.
Un mot :supercalifragilisticexpialidocious
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Dernière édition par Théodora Ziegler le Mer 8 Aoû - 20:16, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Parce que toi aussi, petit pingouin tu voulais apprendre à voler.   Parce que toi aussi, petit pingouin tu voulais apprendre à voler. EmptyMar 7 Aoû - 15:51

Bon, je te souhaite officiellement la bienvenue et je valide ton code :)

N'hésite pas à me tenir au courant d'un moyen ou d'un autre !
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MessageSujet: Re: Parce que toi aussi, petit pingouin tu voulais apprendre à voler.   Parce que toi aussi, petit pingouin tu voulais apprendre à voler. EmptyMer 8 Aoû - 13:39

Merci *_*! Je planche sur ma description psychologique et je t’envoie un pm quand c'est bon !
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MessageSujet: Re: Parce que toi aussi, petit pingouin tu voulais apprendre à voler.   Parce que toi aussi, petit pingouin tu voulais apprendre à voler. EmptyJeu 9 Aoû - 9:28

hahaha que j'aime ton personnage. Elle fait tellement aigrie Fresse
Elle va terriblement bien (ou très mal) s'entendre avec ma Lucie. Et la comparer à un pingouin me fait bien rire. mouton

Je te valide officieusement, faudra attendre le passage d'un admin pour que tu aies ta couleur, mais le flood, le rp, les demandes et tout ce genre de choses te sont définitivement ouverts Wub.
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MessageSujet: Re: Parce que toi aussi, petit pingouin tu voulais apprendre à voler.   Parce que toi aussi, petit pingouin tu voulais apprendre à voler. Empty

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