Il n'y avait rien de naturel dans ce que l'on éprouvait.
 
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 Mats Lindström _ I hate the quiet places

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AuteurMessage
Mats N. Lindström
Mats N. Lindström
Sleepless


▪ depuis quand ? : 27/11/2010
▪ conneries : 13
▪ venue au monde : 08/11/1990
▪ et l'âge ? : 33

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MessageSujet: Mats Lindström _ I hate the quiet places   Mats Lindström _ I hate the quiet places EmptyDim 28 Nov - 0:11


© inconnu
nom du personnage ; Lindström
prénom(s) du personnage ; Mate Nils
âge du personnage ; 19 ans
date de naissance ; 8 novembre 1990
personnalité sur l'avatar ; Luke Grimes
groupe ; Sleepless.
lié(e) ; /
son origine ; Suédoise.
sa nationalité ; Suédoise.
son occupation ; Lorsqu'il ne squatte pas chez des amis, il livre des pizzas et tente d'obtenir des numéros de serveuses de fast-food.

& sinon: Code bon

Histoire
« I wanna choose to die and be buried with a rubik cube. »


La nuit était humide et la lumière des lampadaires brillait sur le trottoir luisant. On étouffait presque, pourtant, dans la chaleur du café, alors avachis sur le plastique huileux et gémissant des banquettes –« mec, putain, un jour on va attraper la peste, en mangeant ces espèces d’hamburgers dégueulasses » ricanait Mats.

- J’trouve ça plutôt cool, perso. J’veux dire, imagine tu te lies à...j’sais pas, une bombe hollywoodienne ? Tu t’imagines, toi, lié à Salma Hayek ? Il a fait en se penchant vers moi.
- Pas vraiment, nan, j’ai admis, l’air absent.
- Mec, tu dois avoir une vie super triste. Il mangeait cet énorme hamburger huileux et, la bouche pleine et les lèvres mouillées de sauce, il s’efforçai d’articuler : Non, sérieux, j’vois pas pourquoi ça te gêne autant. Il dégluti avant de reprendre : j’veux dire, OK, je conçois que ça peut-être relou parfois, de...Hé, qu’est-ce que je raconte ? J’comprends absolument pas quel est le problème, en fait.
- Le problème c’est que tu passes ta vie auprès d’une personne que tu n’as pas choisi –c’est le seul problème.

Il haussa les épaules –il s’en foutait complètement.

- Bof. Il s’est éclairci la gorge avec le soda et a fait: à moins de tomber sur cette fille qui met des mini-jupes en latex avec des baskets défoncée –Zoé Ohlsson.... Et puis même si tu tombais sur elle...elle est plutôt canon, non ? Je veux dire, quand elle ne se dessine pas de moustache à l’eye-liner.

Permettez-moi de dire un truc : Zoé Ohlsson était vraiment tarée. Elle était un peu comme ces groupies, dans les années 70 –elle voulait coucher avec tout le monde- et son idole était Pamela Des Barres elle-même –pour situer la chose. Vraiment une fille atteinte. Mais elle était belle, carrément fantastique –et ce malgré les sales fringues dont elle s’affublait.

- C’est pas une question de tomber sur Zoé Ohlsson ou pas, j’ai vaguement protesté.
- Hé, tu crois qu’on peut se lier avec SA SŒUR ? Il ne m’écoutait plus –je crois que c’est ça, le plus pénible, chez Mats. Je veux dire ça et ses passions invivables pour les fast-food, les cafés et les énormes bagues brillantes: c’est le mec le plus égocentrique que je n’ai JAMAIS rencontré. WOW, a-t-il reprit, l’hamburger entre ses mains ; ça voudrait dire qu’on est condamné à tous souffrir de tares congénitales ?

Ca avait vraiment l’air de le faire marrer –il adorait les histoires glauques. J’ai expliqué mollement :

- Hé, t’es pas obligé de coucher avec.
- J’vois pas l’utilité, alors, fit-t-il en me balançant une frite enduite de ketchup au visage –et, effectivement, elle y atterrit avant de glisser sur ma chemise. J’ai braillé un truc, offusqué –je veux dire, c’était une chemise vraiment cool.
- Elle craignait, mec, m’assura-t-il en essayant d’happer sa paille avec sa bouche –on aurait dit, vous savez, les sourires qu’ont les chiens dans les dessins animés.

J’aurais bien aimé critiquer un truc en retour, mais je ne savais pas si j’avais trop le choix ou pas assez. Il portait un jean déchiré aux genoux, une paire de boots et, par-dessus une chemise à motif vichy noir –vous savez, un peu comme celles que portent les mères de familles bourgeoises-, une veste officier ROUGE. Le pire, c’est que Mats était très grand, et très maigre, je veux dire, au point qu’on l’appelait tous « LE PHASME » ; c’était alors assez difficile de le louper –mais rien à faire, il avait cette foutue manie de vouloir parader.

- T’es relou, j’ai finalement soupiré. LE ROI DES RELOUS.

Il a haussé les épaules, essuyé ses doigts graisseux sur sa serviette en papier - « LE PARADIS DE LA CHAPELURE – délicieux & nutritif – 24H/24H & 6j/7 », et passé la main dans ses épais cheveux châtains, totalement indifférent à mes paroles jusqu'à ce qu’il croise mon regard et commence vaguement à s’excuser :

- Okay, Johan, désol... Hé, j’ai encore faim. Tu veux un autre burger ?
- Nan, merci.
- Cool. J’ai assez pour un donut.


Il s’est éloigné jusqu’au comptoir les mains enfouies dans ses poches pour finalement s’y accouder et fixer le tableau des hamburgers avec hésitation –c’était le coup classique : il allait y passer un putain de quart d’heure pour finalement engloutir le même que les 2 fois précédentes. Alors quand il est revenu, donc, 10 minutes après, avec le numéro de la serveuse et sa bouffe, j’étais presque à penser au suicide –parce que OUAIS, c’était ce même foutu hamburger que celui qu’il inondait de ketchup précédemment.

- Hé ! Tu ne veux pas savoir à quoi tu ressembles avec une humeur pareille, me murmura-t-il avec cet espèce d’air supérieur qu’il adorait prendre –il levait un sourcil très haut et ça donnait un truc entre la perplexité et le mépris.
- Tu te souviens ?
- Quoi ?
- Le roi des relous, Mats. T’es le roi des relous.

Un sourire fier étira ses lèvres épaisses : il avait une bouche de fille, pulpeuse et lisse et c’était quelque chose de vraiment beau, chez lui. Mats était plutôt mignon et le savait suffisamment pour draguer n’importe quelle jolie fille : il avait une technique de drague pourrie, pourtant –je veux dire un peu comme ces vieux mecs, dans les années 60, avec des clins d’œil appuyés et des sourires railleurs- mais voilà, il y arrivait. Et franchement : encore heureux. Mats ne savait pas faire grand-chose d’autres que draguer, écouter de la musique, trainer dans les fast-foods et chercher des histoires aux mecs qui lui filaient des complexes d’infériorités. Il n’était pas violent ; c’était un parfait petit roquet, à se moquer, à râler, à provoquer –mais jamais il n’allait faire du mal : il craignait trop d’abimer son visage ou, pire : ses fringues, mais compensait par un sens du sarcasme assez réactif, à défaut d’être véritablement recherché.

- Tu sais quoi ? On dirait ma sœur, ricana-t-il en saisissant son beignet –rose, éclaboussé de confiture et poisseux de sucre, c’était juste écœurant.

La sœur de Mats s’appelait Frida et, accessoirement, était la surveillante d’une prison pour femme -elle était MEGA FLIPPANTE. Ils s’entendaient tous les deux très mal, et s’évitaient de toute façon le plus possible –et ça avait toujours été ainsi, à ce que je sache : Mats était une espèce de prétentieux qui, lorsqu’il ne livrait pas des pizzas, passait son temps à draguer des serveuses de fast-food ou les jeunes filles dans les bars –celles qui étaient riches, isolées et suffisamment peu ivres pour avoir encore envie de commander de l’alcool- et Frida une folle d’organisation et d’instructions : ça touchait parfois au sadisme et c’était intimidant. Je veux dire, lors de notre première rencontre, elle m’avait quand même fait nettoyer la table de la cuisine parce que « il y a des miettes, là, c’est toi ? ». En fait, j’étais venu parce que Mats avait attrapé la crève et que je pensais que ça serait drôle, de venir me foutre de lui. Et bien non : je lui avais préparé des sandwichs alors que, au fond de son lit, il était en train de se taper des délires liés à la fièvre, et cette démente sortie de 4 heures de musculation –je ne plaisante pas- était venue casser mon élan de générosité parce que j’avais laissé du pain de mie sur la toile cirée de ses parents. Depuis Mats avait déménagé dans un studio, au centre-ville, et passait occasionnellement voir ses parents dans ce qu’il appelait ironiquement « la demeure familiale » : sa relation avec sa mère était totalement conflictuelle et son père l’aimait plutôt bien, je crois, mais lorsque cette dernière avait viré Mats de la maison il ne s’y était pas opposé. Elle lui avait dit de revenir lorsqu’il aurait trouvé autre chose à faire de ses journées que de taxer du fric et acheter des cigarettes avec : alors quoi il était venu squatter chez moi pendant un long mois pour finir par livrer des pizzas à domicile. Ça avait été super pénible mais ça m’avait également permis d’ajouter une règle à ma liste de trucs à retenir : NE JAMAIS DIRE A MATS DE FAIRE COMME CHEZ SOI. Il était suffisamment maniaque pour que ma note d’eau ait triplé –et je n’avais vraiment pas pu me résigner à lui faire payer la moitié de mes factures.
Bref. Dans sa bouche noyée de sucre, ce n’était pas un compliment : ça sous-entendait juste que j’étais une espèce de tyran fou de body-building. J’ai maugréé :

- Va te faire foutre.

Il a ricané. J’étais incapable de le vexer : il me prenait difficilement au sérieux, en fait ; et il prenait difficilement au sérieux pas mal de trucs. J’avais l’air sombre, alors il m’a lancé un clin d’œil ; il avait de longs sourcils blonds qui, lorsqu’il fermait ses paupières épaisses, caressaient les cernes grisâtres qui semblaient creusées au compas sur sa peau blafarde. Il souriait, et les commissures de ses lèvres étaient poisseuses de crème et de sucre : son sourire était celui d’un gosse fier de lui et, si il n’avait pas été si arrogant, ça aurait pu lui donner un air sympathique.

- C’est booon, sois cool. Putain, Fonzie ne t’as rien appris ? A ce stade, j’étais désespéré et ça le faisait totalement marrer. Allez...Je vais y aller, de toute façon. Il s’est levé, penché pour me serrer la main et adressé un en revoir ponctué d’une remarque stupide : déjà, il extrayait de son jean étriqué un paquet de cigarette et s’éloignait rapidement sur ses longues jambes minces avec son habituelle démarche de petite frappe.

Ouais. Mats était vraiment un mec pénible.


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Graham Walter
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MessageSujet: Re: Mats Lindström _ I hate the quiet places   Mats Lindström _ I hate the quiet places EmptyDim 28 Nov - 1:17

Toi, là. J'ai décidé de t'aduler.

Fiche terminée ?
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Mats N. Lindström
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MessageSujet: Re: Mats Lindström _ I hate the quiet places   Mats Lindström _ I hate the quiet places EmptyDim 28 Nov - 12:33

Haha, merci !
Yay, c'est bon, elle est terminée (:
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Amélia Walter
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MessageSujet: Re: Mats Lindström _ I hate the quiet places   Mats Lindström _ I hate the quiet places EmptyDim 28 Nov - 15:07

Je t'aime. Beaucoup. Mais cette fiche .. une perle.
Validé. N'oublie pas de répondre au questionnaire des Sleepless et au Un peu de vous du flood.
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http://twowordsnineletters.tumblr.com/
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MessageSujet: Re: Mats Lindström _ I hate the quiet places   Mats Lindström _ I hate the quiet places Empty

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